Lexique PNL - Lettre "m"
Maître Praticien PNL
La maîtrise d’un sujet est définie comme l’atteinte d’un seuil d’expérience et de connaissance nécessaire pour aussi bien mettre en œuvre un principe (ou une compétence) que de communiquer à son propos. Ceci signifie, pour R. Dilts, qu’une personne maîtrise un domaine de compétence quand elle est capable d’avoir à la fois une compétence consciente et inconsciente d’un objet particulier.
Les schémas de la maîtrise et du « génie personnel » ont été décrits L’ouvrage « Turtle All The Way Down : Prerequisites to Personal Genius » de J.Grinder et J. Delozier (1987) décrit les schémas associés à la maîtrise et aux états internes qui facilitent la modélisation de l’excellence. R. Dilts et J. DeLozier Encyclopedia of Systemic NLP.
Le « Maître Praticien » correspond à un niveau de certification en PNL, qui comporte une formation d’environ trois semaines.
Magie
A compléter
Marqueur analogique
Processus non verbal qui permet de mettre en avant un élément d’un discours. Par exemple souligner un mot par un geste ou un changement d’intonation de voix.
Match, Mismatch
Voir Accord/Désaccord
McDonald, Robert
A complèter
Menu d’influence ou pattern d’influence
Ensemble des 14 techniques utilisant le langage et destinées à réorienter ou recadrer les présupposés d’une affirmation. Les schémas du menu d’influence ont été développés par Robert Dilts en 1980 par modélisation des schémas linguistiques de personnages célèbres et de R. Bandler. (Sleight of Mouth). Ce sont des schémas de dextérité verbale pour jongler avec les mots, comme certains font des "tours de cartes". Le jeu des cadres propose de faire des "Tours d'esprit avec les paroles et les mots". Robert Dilts a construit ces distinctions en un schéma cohérent comportant 14 façons de conduire un recadrage, c'est-à-dire de recadrer les divers liens qui construisent les équivalences complexes et les relations de cause à effet qui forment une croyance. Le but des recadrages est l'élargir la carte du monde d'une personne de façon à ce que l'intention positive puisse être maintenue à travers de nouveaux choix.
Méta
Préfixe signifiant « au dessus de » dans le cas des niveaux d’abstraction, « à propos de » dans les cas du Métamodèle et « Recouvrir » dans le cas des types logiques ; Sources : dico PNL
Méta-communication
Processus de communication (donc d’échange d’informations) sur la manière et le fond de la communication. L’analyse de la méta communication permet de mieux comprendre les raisons des dysfonctionnements de la communication entre deux personnes, ou dans un groupe.
Par exemple la méta communication des parents est un élément aussi important que ce qui est dit à travers la parole. Lorsque les mots et la méta communication vont dans le même sens, ils se renforcent. Lorsque les informations sont paradoxales, l’enfant peut être perturbé. Par exemple si un parent dit à son enfant : "tu ne dois jamais voler !" et que ce même parent se vante d’avoir triché avec les impôts.
Méta-miroir
Technique développée par Robert Dilts en 1988 pour améliorer notre compréhension de nous-même et de nos interactions avec l'autre, par exemple lors d'une relation conflictuelle. Le terme de miroir fait référence au fait que la manière dont une personne nous traite est souvent le reflet de la manière dont nous nous traitons. La technique utilise la quatrième position qui implique d’expérimenter tout le système en même temps, c’est-à-dire une combinaison des trois premières positions, interagissant les unes sur les autres. En 4ème position, nous expérimentons l’identité du système avec ses relations fonctionnelles ou non. La 4ème position est une qualité indispensable à la cohésion d'une équipe. Source : « Changer les systèmes de croyance avec la PNL ». Robert Dilts InterEditions 2006
Métamodèle
Modèle linguistique qui identifie les processus universels de la modélisation, identifié par R. Bandler et J. Grinder (Structure of Magic Volume I 1975) et qui es basé sur la Sémantique Générale d’Alfred Korzybski et la grammaire transformationnelle de Noam Chomsky. Le Métamodèle sert d’une part à mettre en évidence les mécanismes linguistiques utilisés par le sujet pour transformer son expérience sensorielle en langage, et d’autre part à enrichir le modèle du monde du sujet par le questionnement des figures linguistiques spécifiques, et enfin restaurer l’expérience sensorielle initiale. Les trois catégories du Métamodèle sont l’Omission, la généralisation, et la Distorsion. Le Métamodèle aide ainsi les individus à retrouver les informations perdues, à les intégrer dans leur expérience interne et à redessiner ainsi une nouvelle carte cognitive. Le problème étant moins l’événement que la représentation qui en a été faite. Une fois que le modèle interne est enrichi, la personne est capable de fonctionner de façon plus efficace.
Le Métamodèle I est un ensemble de 12 questions spécifiques que l’on apprend à poser de façon automatique.
Le Métamodèle II donne une direction dans l’utilisation du questionnement, par exemple pour formuler un objectif avec précision.
Le méta modèle III est utilisé dans des processus de changement. Il implique de connecter les schémas verbaux du Méta-modèle aux autres systèmes de représentation de notre système nerveux (système cognitif et physiologique), et de rechercher les niveaux les plus profonds. Le méta modèle III fait le lien entre les trois éléments de la Programmation Neuro-Linguistique : Programmation (la physiologie est l’expression de nos programmes, la Neurologie (les schémas cognitifs avec les modalités et sous modalités sensorielles, ainsi que les méta programmes), Linguistique (le langage exprime et crée notre modèle de monde)
Métaphore
La Métaphore signifie "transposition". Selon Le Robert, c'est une figure de rhétorique, un procédé de langage qui consiste à un transfert de sens par substitution analogique. L’Analogie est une ressemblance établie par l'imagination entre deux ou plusieurs objets de pensée essentiellement différents. Une métaphore est donc un procédé linguistique qui crée une transposition d’un élément d’un contexte « réel » à un contexte « imaginaire »
En PNL, la Métaphore fait référence à l’analogie, l’anecdote, l’histoire qui est racontée au sujet pour lui faciliter l'atteinte de son objectif. Les associations que le sujet peut établir entre sa situation personnelle et la métaphore vont aider le sujet à atteindre son état désiré. Le sujet qui reçoit la métaphore enrichit son expérience personnelle en réalisant plus ou moins consciemment une comparaison et une transposition du contenu de la métaphore vers sa situation personnelle. L'esprit humain est capable, à un niveau inconscient, d’enregistrer une importante quantité de données, de comprendre et adhérer à un certain nombre d'archétypes, d'accepter des contextes différents et changeants, de s'adapter à des niveaux de logique différents et non univoques. Une métaphore est une histoire pour l’inconscient
Méta-Programme
Les « Méta-Programmes » sont des programmes qui guident des processus de pensée. Ce sont les filtres psychologiques inconscients qui organisent, structurent et influencent notre mode de pensée de façon à satisfaire nos valeurs et maintenir la stabilité de notre modèle du monde. En organisant nos modes de pensée, ils dirigent notre attention, influencent la manière de nous représenter une situation, et déterminent notre manière de ressentir et d'agir. Ces filtres précisent comment une personne sélectionne, distord ou généralise l’information reçue du monde extérieur pour créer, maintenir et renforcer sa réalité subjective, son propre cadre de référence ou son modèle du monde. Les Méta-Programmes se manifestent à travers le langage verbal et non verbal.
Le modèle des Méta-Programmes a été initialement décrit et codifié dans les années 80 par Leslie Cameron Bandler pour un usage thérapeutique en s’inspirant de la typologie cognitive de l'identité de C. Jung. Ils furent repris quelques années plus tard par Leslie Cameron Bandler, David Gordon, Michael Le Beau pour leurs applications spécifiques dans la modélisation. (Mental Aptitude Patterning ou MAP). Rodger Baley et Ross Stewart ont décrit une utilisation des Méta-Programmes pour le monde des affaires (LAB Profile). W. Woodsmall et Tad James ont fait de même avec leur « Meta Programmes and Values Inventory » (MPVI) pour les utiliser autant en thérapie que dans les affaires.
Méta structure des croyances
Les éléments clé qui conditionnent l’installation et l’évolution des croyances : les valeurs, l’état interne, les attentes, les expériences sensorielle avec des contre-exemples. Pour R. Dilts, les croyances ont pour fonction de fournir les liens clé entre ces quatre éléments qui ont contribué à “fabriquer” notre réalité. L’interconnexion de ces éléments permet à une croyance de s’auto entretenir.
Milton Modèle
Modèle linguistique basé sur les travaux de Milton Erickson et qui propose des strcutures de communication hypnotique pour inviter une personne à explorer sa réalité subjective. Milton Erickson a servi de modèle à J. Grinder et R. Bandler pour établir un modèle linguistique appelé « Milton Modèle » et qui est décrit dans l’ouvrage : «Transe-formations ». Milton Erickson disait que les structures linguistiques qui avaient causé le problème de ses patients pouvaient être utilisées comme technique d’influence. Il utilisait donc consciemment des violations du Méta Modèle comme langage hypnotique pour influencer ses patients. Les phrases du Milton Modèle n’ont pas de construction nécessairement logique, ne suivent pas automatiquement les normes de grammaire et de syntaxe. Elles ont pour but d’atteindre l’inconscient, de retourner à la réalité de l’individu, de distraire l’esprit conscient, d’accéder à l’inconscient et aux ressources de l’individu.
Mission
Perception que les individus ont de leur rôle et de leurs contributions personnelles aux autres individus d’un système plus vaste.
Modalités sensorielles
Nos représentations internes sont composées de modalités sensorielles : images (V), sons (A) et sensations (K), qui ont des caractéristiques spécifiques ou sous modalités.
Modèle
Un ensemble de représentations d’un phénomène ou d’une expérience
Pour la PNL, un modèle est d’une part une représentation simplifiée d’un système ou d’un processus et d’autre part le système (par exemple la personne à imiter) à partir duquel le modèle a été crée. La PNL propose donc de nombreux modèles (Modèles TOTE, SCORE, SOAR, modèle des parties, Méta Modèle). Un modèle permet des simulations avant de choisir l’action la plus appropriée à un contexte
Modélisation
rocédure qui permet de coder, reproduire et transférer l’expertise humaine en une représentation formalisée de façon simple. Pour la PNL, il existe trois formes de modélisation : la modélisation empirique ou « modelage » qui consiste à reproduire le comportement à modéliser et nous permettre de savoir marcher, parler, manger ; la modélisation théorique qui consiste à définir, hors présence de l’expert, les séquences d’idée et de comportement nécessairement présentes pour permettre à une personne d’accomplir une tâche (par exemple le Métamoraux) ; et la modélisation générative qui consiste à formaliser les stratégies de l’expert ainsi que les systèmes de croyances de l’expert qui soutiennent ces stratégies.
Mouvements oculaires
Représentation du système neurologique qui sert à stocker les informations à mémoriser et à les rechercher en cas de besoin. Voir clé d’accès oculaires